• La notion de temps est sans importance
    Quand nous aurons quitté ce côté du monde
    Et c'est déjà fait
    Nous y serons encore.

     

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  • Comme on décide un matin
    De se mettre en chemin
    Conscient qu’il n’y a pas de chemin
    Comme le don se décide
    Conscient de la complétude
    En cela la beauté
    Naissance et mort
    Un seul mouvement en soi.
     
    L’Homme Nouveau
    Est celui-là
    Qui ose faire alors qu’il est fait
    Il ne peut plus se perdre
    Libre et solidaire.

     

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  • Il y a l’indifférence qui met à l’abri de tout
    Il y a le conformisme qui met à l’abri de tout
    Il y a vivre qui ne met à l’abri de rien du tout.
     
    Autre chose…
    Qui ne serait ni attendre
    Ni se soumettre
    Qui se dissimule encore
    Dans son absolue clarté.
     
     
    Il y a bien en nous quelque chose qui fait barrage
    Quelque chose qui ne veut pas ou qui veut encore
    Quelque chose qui pense que c’est bien
    Et puis que cela ne l’est pas
    Qui se berce, qui se leurre
    Qui fait ce monde
    Quelque chose à laisser finir.
     
    "Pas vu, pas pris"
    Dis la rengaine
    Et déjà le mensonge
    Pour une vérité à moitié dévoilée
    Et la voix se fait pressante
    "D’où viens-tu et où vas-tu ?"
     
    L’air scintille, vibration, c’est vivante vacuité, tellement joyeuse. L’avoir tant cherchée dans le ciel, elle est là partout, fait la profondeur qui s’ouvre sur l’indicible.
     

     

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  • Et puis revenant,
    Le fil électrique suspendu au-dessus de la petite route
    Accroche quelque chose en soi qui vibre en résonance
    Il n’y a plus rien qui sépare l’objet et l’observateur
    Vacuité jouissant d’elle-même.
     
    Se révèle le virtuel des concepts
    Qui réduisent l’amour universel à une idée coupée des sensations
    La pauvreté de l’émotion intellectuelle séparée du corps.

    Tout se parle, s’enchante, la feuille, la montagne
    Tout est langage par-delà les apparences, un chant d’allégresse
    C’est venu se dire en toute simplicité.

     

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  • Le ciel témoigne
    Traversé de part en part par cette vacuité
    Plus que la lumière.

    Les nuages qui passent ne peuvent voiler sa présence
    Ils resplendissent
    Scintillement infini.

    Toute forme vibre à ce chant
    Les pierres, les végétaux dansent et crépitent
    Rien ne peut faire taire la voix qui se dit là.

    Dans le silence et le vacarme à la fois
    Le vacarme de tout ce qui gémit sous l’intense caresse
    Et puis sentir au cœur, la force qui agit.

    Parfaitement immobile.

     

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