Si léger, il va

Dans la profondeur de la forêt

A la source de la connaissance.

Ici

Remettre en cause

Sans nourrir de ressentiment

Sans sombrer dans la désespérance

Sans rester accroché aux explications

C'est vider un sac trop plein.

Remettre en cause n'est pas de bon aloi

Ceux qui vont chargés d'attentes

N'aiment pas que "celui-là" aille

Si léger.

Déjà ici

Cet esprit parlera de l'intelligence des uns et des autres

Posera la question de l'intelligence animale

Classifications, discussions, conflits

Blocages dans la circulation des énergies

Donc des informations

L'esprit a circonscrit son domaine

Celui de la raison

La raison du plus fort

Qui a toujours raison.

Il croit avoir ouvert une porte

Il en a fermé un nombre incalculable

Il s'installe, il se répète, il végète

Tellement content de lui

Il traverse le musée où s'amoncellent

Ses trésors à lui !

Déjà publié ici

L'esprit, qui se croit  supérieurement intelligent
Traite avec mépris ce qu'il décrète être une faille de raisonnement
Voir la révélation de la bêtise chez autrui.

Ce qu'il ne voit pas cet arrogant
C'est qu'il se trouve, en ces circonstances, face à ses propres limites.

L'intelligence traite toutes les informations
N'en écarte aucune, les intègre toutes à ses calculs.

Déjà publié ici

Ce dieu qui juge, qui punit
Certains prédicateurs le dressent haut à la face du monde
Certains parents s'en font l’écho
Certains humains se comportent comme tel.
 
Pourquoi est-il si difficile de voir que "sa" vérité
N'est pas nécessairement une vérité partagée ?

De la dire (sa vérité) comme si aucune autre croyance
Ou représentation de notre relation au monde n'était possible
C'est bien cela qui pose problème et qui fait le dogmatisme.

Dieu, pour ceux qui y croient, est :
Soit un principe transcendant, tout autre 
Soit un principe immanent, il se manifeste dans le monde
On peut même admettre qu'il soit d'une manière paradoxale les deux.

Mais encore on peut ne pas croire en dieu
Ne pas croire en une entité créatrice
Voir que le monde ne cesse de se créer.

Déjà publié ici

Quel savoir, quel raisonnement

Quelle hypothèse, tient face à l'inconnu ?

C'est vrai, le penseur n'aime pas l'inconnu

Il n'aime pas l'idée de mourir

Et pourtant c'est lui qui la produit.

Déjà ici

Les hommes ne sont pas égaux devant la mort, c'est ce que les religions nous ont imposées comme conditionnement.

Il y a ceux qui vont au paradis, au nirvana, etc. et ceux qui vont au purgatoire ou en enfer, ceux qui restent prisonniers de la roue du samsara, d'incarnation en incarnation, etc.

Heureux celui qui peut mourir libre devant l'inconnu !

Déjà ici