• Où est-il ton chemin ?

    Je ne le vois pas.

     

    Normal

    Il n'est d'aucune acclamation.

     

    Une si grande intensité

    Dans une si grande austérité.

     

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  • N'y a-t-il rien entre content et pas content ?

    Sommes-nous condamnés à être ballottés

    D'un moment de plaisir, à un moment de déplaisir ?

    Ne pouvons-nous que le chemin de la récompense ou de la punition ?

    Si la réponse doit être : « Oui, il en est ainsi, nous ne pouvons rien d'autre. » Alors inutile de parler d'amour

    Il n'y a pas d'amour, là où il y a désir

    Mais combattre le désir, est encore du désir.

     


    Autre chose, cela est possible...

    Et celui qui se penche sur le puits

    Dans le silence

    Celui-là marche sur un autre chemin.

     

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  • Il y a tellement de confusions qui conduisent à tous ces excès en manipulations.

    « Tout est lié », et voici que l'un se prend pour l'autre, inonde les personnes de tout ce qui lui passe par la tête et tout ce qui lui passe par la tête consacré message divin, message de l'au-delà, message délivrant des vérités.

    Il y a l'illuminé au coin de la rue, mais cela prend aussi une forme institutionnalisée, l'homme politique par exemple, et bien entendu le prêtre de la grande église, mais aussi ma voisine.

    Un instinct puissant révèle la supercherie, sans pour autant conduire à l'isolement, sans jeter le bébé avec l'eau du bain. Tout au contraire, voici que l'on voit si clairement le bébé, non pas « mon bébé à moi », mais un être à part entière.

    Là est la relation.

     

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  • Parlons de la relation. Tout est relation aussitôt que quelque chose existe. Où alors il n'y a rien, et le fait d'en parler... Oui, ce n'est pas rien.

    La relation qu'en avons-nous fait ?

    Ou plutôt qu'est-ce que nous n'avons pas fait ?

     

    Nous n'avons pas grandi, nous sommes comme des enfants, qui réclament attention, qui se vantent, qui se gaussent, qui ont peur, qui revendiquent leur indépendance tout en exigeant soins et allégeance des parents (l'autre) à leurs petites vies. C'est jamais ta faute, toujours la faute de l'autre.

    Ainsi la relation réduite à un marchandage affectif. «  Je te brosse, alors brosse-moi aussi. Regarde comme je suis petit et faible, ne prendras-tu pas pitié ? Et puisque personne ne répond à mes attentes, dans le ciel là-haut très loin, l'image de la mère et du père, conformes à mon idéal. Bien sûr il me faut parfois me soumettre, le faire de mauvaise grâce, ou encore en se frappant la poitrine : C'est ma faute, c'est ma très grande faute ! »

    Avec cet attardement dans la psyché humaine, la relation n'est plus que cette chose pitoyable, où face aux émotions il n'y a que la raison. La raison ? Ce mode de fonctionnement qui ferme la porte à toutes manifestations autres que celle qui aura été certifiée conforme à une représentation proclamée Réalité. Autant dire que de relation, il n'y a plus.

     

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  • Je sais toujours où les trouver, soit ils sont affairés à survivre coude à coude, œil pour œil, acquérant et défendant bec et ongle leur propriété privée, privé de liberté, et cela dans toutes les strates de la société. Soit ils sont à la grand messe, implorant, sanctifiant le très haut, proclamant qu'il n'y a rien à faire, qu'il suffit d'aimer, alors ils aiment et ça dégouline d’auto-apitoiement en tellement d'arrogance, tu penses le pauvre c'est l'autre !

    Retirée des affaires, ne survivant pas mais vivant pleinement d'herbes ramassées aux bords des chemins qu'il me faut parfois faire remarquer que la banquette n'appartient à personne, je n'implore aucun dieu, aucune vérité suprême qui nous ferait tous ensemble, alors même que nous allons en ordre dispersé.

    Je dis, et je suis toujours dans l'effort de le dire plus clairement parce que le dire clairement participe de la réalisation, je dis que nous avons, nous espèce humaine un travail à faire. Un travail qui ne peut se faire sans nous, un travail qui ne cesse de se rappeler à nous. Les signes frappent fort !

     

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  • Après avoir été en tellement d'arrogance

    Impositions de l'être humain sur la nature

    De l'homme sur la femme

    De la femme sur l'enfant

    Du frère sur le frère

    Après cela irons-nous impuissants nous en remettre à un "dieu" 

    Parole, silence, réalité ultime, etc. ?

     

    Diantre, c'est un peu facile, non ?

    N'y avait-il donc rien à comprendre ?

    N'y avait-il rien qui s'offrait dans ce chemin ?

    Quelque chose en nous n'en avait-il pas pourtant décidé ?

     

    Non coupables, oui, à condition d'entrer en responsabilité.

    Et quel autre moyen pour une responsabilité pleinement accomplie

    Que de faire son chemin ?

     

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  •  

    Penche-toi qu'il me disait et écoute en toi

    J'entendais les pas sourds des soldats

    La colère et la frustration.

     

    Vois-tu la porte qui se ferme ?

    oh oui, je la voyais se fermer

    Sur toutes mes certitudes.

     

    Alors la voyant vraiment

    De celle qui se fermait, à celle qui s'ouvrait

    Circulation d'un flux

    Énergie !

    Mon amour...

     

    Nous ne sommes pas ces entités isolées

    Ces donneurs de leçons

    Ces gagnants qui font des perdants

    Le monde ne cesse de se construire

    Illusion de ce qui dure.

     

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