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Un autre monde ? Qui ne serait pas celui que nous arpentons avec nos problèmes Nos peurs, nos désirs jamais satisfaits ? Ces moments où tout s’arrête Où l’air s’immobilise Où l’arbre, la feuille, la montagne, oui, tout communique Rien n’a véritablement...
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...oiseaux Oh, les tonalités, ce sont des mots ! J'écoute aussi des langages plus silencieux. L'autre jour, un caméléon, ici nommé endormi Voyez comme les mots humains se compliquent la tâche En vain ! Il était là en haut du petit grillage en mailles déformées Face à cette...
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...consiste à se mirer dans l'eau du lac A s'attacher à l'image renvoyée par le miroir, le regard de l'autre en soi A devenir dépendant des jugements, des compliments et autres appréciations Négatives ou positives Voici la véritable solitude Où même le face à face à soi-même...
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...avait donc l'amour et c'est liberté, il y avait donc respect et c'est responsabilité, ne pas attendre de l'autre et tout recevoir. Il en était ainsi. Que s'est-il passé ? L'un s'est éloigné, non pas à la façon de l'être libre, qui dit : « Voilà je pars en voyage, à bientôt », non...
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...a France a un long passé de rejets, de xénophobie à l'encontre de « l'étranger », celui de l'autre village, celui de l'autre région, celui de l'autre pays. Et pourtant avec la révolution industrielle, la France a eu besoin de cette main d’œuvre issue de l'immigration. Les Italiens, les...
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...récompense ou de la punition ? Si la réponse doit être : « Oui, il en est ainsi, nous ne pouvons rien d'autre. » Alors inutile de parler d'amour Il n'y a pas d'amour, là où il y a désir Mais combattre le désir, est encore du désir. Autre chose, cela est possible... Et celui qui...
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...qui ont peur, qui revendiquent leur indépendance tout en exigeant soins et allégeance des parents (l'autre) à leurs petites vies. C'est jamais ta faute, toujours la faute de l'autre. Ainsi la relation réduite à un marchandage affectif. « Je te brosse, alors brosse-moi aussi. Regarde comme...
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Penche-toi qu'il me disait et écoute en toi J'entendais les pas sourds des soldats La colère et la frustration. Vois-tu la porte qui se ferme ? oh oui, je la voyais se fermer Sur toutes mes certitudes. Alors la voyant vraiment De celle qui se fermait, à celle qui s'ouvrait Circulation...
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Sur une route étroite A l’aplomb d’un précipice Croiser un autre véhicule On ne perdra pas un seul instant A regarder le visage du conducteur L’être tout entier se glisse Et fait le passage qui s’ouvre là Cela ne saurait être ni avant Ni après, dans l’instant décidé.
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Un autre monde ? Qui ne serait pas celui que nous arpentons avec nos problèmes, nos peurs, nos désirs jamais satisfaits ? Ces moments où tout s’arrête Où l’air s’immobilise Où l’arbre, la feuille, la montagne, oui, tout communique Rien n’a véritablement changé...