• Tout va bien, Noël approche avec ses bottes tricotées en laine blanche et rouge, tiens un peu de vert pour rappeler le sapin. Il trône scintillant de lumières, celui-là ne se souvient même plus des profondes forêts, ni déraciné, ni coupé, il est en matière synthétique.

    Dans la crèche l'auge attend le petit jésus, autour bien sagement la sainte vierge, joseph le cocu de dieu et quelques égarés : un âne, un bœuf et des moutons.

    Dans le ciel une comète, bien qu'elle ait disparu derrière le soleil elle a résisté à cette chaleur intense, plus lumineuse que jamais dans le ciel d'hiver, ben non ici c'est l'été ! Ne vient-elle pas annoncer la bonne nouvelle, Jésus est mort, ah non il est né le divin enfant !

    Jouer musiciens et musiciennes les doux chants de La noël dans les hauts parleurs du centre commercial, les primes ont remplis les escarcelles.

    Telle la bise, la tempête fait rage, elle couve, couve le vent nouveau.

     

    Pourquoi entraîner les enfants à rêver avec des mensonges ?

    A s'émerveiller devant des lumières artificielles ?

    Sommes-nous si pauvres en esprit que nous n'ayons rien d'autre à leur proposer que de sauter dans les bottes du père Noël ?

    Ignorons-nous encore, que l'invention de ce bonhomme est tout simplement une géniale idée du système qui fait de nos vies un enfer ? Comment vendre et vendre toujours plus. Comment utiliser l'imaginaire, les processus mentaux pour conditionner au désir de consommer, accepter le non-sens d'une humanité polluante et destructive.

    Et ce rite chrétien ? Fêter la naissance de ce Jésus en toute cette symbolique, qui une fois avant l'heure de la société de consommation, a généré un livre d'images toutes faites pour conditionner les esprits à l'obéissance aux grands, aux puissants de ce monde ?

    Et tous ces enfants qui meurent de faim, que dire ?

     

     Le rêve ? L'art de rêver ?

    Mais tout cela n'est pas du rêve, ce n'est que conditionnement.

    Rêver est une fonction créatrice, vraiment.

    Il n'y a pas de création dans la répétition.

    Il n'y a pas de création dans le mensonge, la peur, la soumission.

    Les rouages du cerveau de l'homme bloqués par la déconnexion du vivant, ce réel inconnu auquel nous ne cessons de fermer la porte.

     

    Pourtant je ne pense pas me tromper si j'ose dire, murmurer à l'unisson de ce qui se communique... ça se débloque !

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique