• Lambeaux

    Il y a toujours un moment où les choses se dévoilent pour peu que l'on soit authentiquement dans ce désir. Il n'existe rien sans désir, ou plutôt il n'y a pas de direction.
    Quand cela chuchote, que la rumeur s'enfle, pour celui qui reste, là, malgré la cacophonie ambiante, et comme c'est difficile la cacophonie, pour celui-là, vient toujours le moment de la vérité. 

    On ne donne pas la mort impunément, n'est-ce-pas ?
    Et ceux qui ont cru devoir le faire pour accomplir je ne sais quelle tâche supérieure, ceux-là ne pourront jamais l'oublier. 
    Ils se sont perdus
    Voilà le sens de la perte.


    Non, je n'irai pas pleurer sur vos tombes
    Non, je ne procède d'aucun culte
    Et je les traque dans l'obscur.

    J'aime, sans aucune retenue
    Ce que je suis la seule à connaître
    J'aime et cela n'engage que moi.

    Je vois les souffrances, les peurs
    Les prisons, les hôpitaux et asiles
    Le système qui suce les moelles.

    La seule chose que je puisse
    Utilement faire, c'est dire
    Ce que je vois.

    Sans que cela cherche à s'imposer
    A se justifier, ou à plaire.


    Les reproches ?
    Tu n'aimes pas ? Ce n'est pas un problème
    Ou plutôt ce n'est pas mon problème.

    Ne pas se laisser contaminer par ce qu'on ne peut pas régler
    Par ce que l'on ne doit surtout pas chercher à régler
    Que cela appartient à l'autre
    Que dans ce travail d'individuation, chacun doit se prendre en charge.

    Hors nous avons appris à dépendre les uns des autres, de la naissance
    A la mort.
    C'est bien ainsi que le système nous fait tous ensemble
    Et mieux diviser pour régner.

     

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