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Les désillusions, Voir !
Ce qui les fait, vraiment
Parce que si non, elles vous bouffent de l’intérieur
Et déteignent sur l’extérieur
Comme quoi, intérieur et extérieur
Ce n'est qu'une vue de l’esprit.
Alors qu’est-ce qui fait les désillusions
Les fatigues, les abandons ?
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On ne rééduque pas un esprit pour le débarrasser de son conditionnement.
C'est encore du conditionnement, c'est cela l'éducation, un formatage des esprits par les savoirs, par les techniques, par la répétition, par la parole du maître.
Voir, en soi.
Voir ce mouvement de la pensée retenu captif : attachements, certitudes, habitudes, conflits, croyances...
Aucune ingérence extérieure permet "Voir". Seulement en soi, Voir se fait, sans jugement, ni justification.
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C’est tellement incroyable
Le geste nourricier
Dans le but de manger
Donc de tuer
Ce que l’on a nourri.
Le vivant se nourrit du vivant
Certes
Mais le loup ne copine pas avec le daim
Pas de mensonge dans cette relation.
Produire de la viande, des légumes
Sans plus jamais penser que tout cela est du vivant
Commercer cette chair
Sans jamais penser que tout cela est cadavres de vivants
Complexes d’élevage, d’abattage
Sur les étales des supermarket.
Ils ont dit les produits chimiques et phytosanitaires
Ils ont dit la génétique
Pour nourrir tous les hommes sur terre
Ils ont dit…
Mais c'est donc que nous les avons cru
Que nous leur avons abandonné nos vies
Comme les âmes ont été abandonnées aux curés.
Finalement, nous les avons laissé faire
De l’élevage
Avec nos enfants
Avec nos demains, et nos deux mains !
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Mémoire vive qui n'oublie jamais
L'intrication, la nécessité, la direction
La source.
Nous sommes de la même source
Jaillissante.
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Tout va bien, Noël approche avec ses bottes tricotées en laine blanche et rouge, tiens un peu de vert pour rappeler le sapin. Il trône scintillant de lumières, celui-là ne se souvient même plus des profondes forêts, ni déraciné, ni coupé, il est en matière synthétique.
Dans la crèche l'auge attend le petit jésus, autour bien sagement la sainte vierge, joseph le cocu de dieu et quelques égarés : un âne, un bœuf et des moutons.
Dans le ciel une comète, bien qu'elle ait disparu derrière le soleil elle a résisté à cette chaleur intense, plus lumineuse que jamais dans le ciel d'hiver, ben non ici c'est l'été ! Ne vient-elle pas annoncer la bonne nouvelle, Jésus est mort, ah non il est né le divin enfant !
Jouer musiciens et musiciennes les doux chants de La noël dans les hauts parleurs du centre commercial, les primes ont remplis les escarcelles.
Telle la bise, la tempête fait rage, elle couve, couve le vent nouveau.
Pourquoi entraîner les enfants à rêver avec des mensonges ?
A s'émerveiller devant des lumières artificielles ?
Sommes-nous si pauvres en esprit que nous n'ayons rien d'autre à leur proposer que de sauter dans les bottes du père Noël ?
Ignorons-nous encore, que l'invention de ce bonhomme est tout simplement une géniale idée du système qui fait de nos vies un enfer ? Comment vendre et vendre toujours plus. Comment utiliser l'imaginaire, les processus mentaux pour conditionner au désir de consommer, accepter le non-sens d'une humanité polluante et destructive.
Et ce rite chrétien ? Fêter la naissance de ce Jésus en toute cette symbolique, qui une fois avant l'heure de la société de consommation, a généré un livre d'images toutes faites pour conditionner les esprits à l'obéissance aux grands, aux puissants de ce monde ?
Et tous ces enfants qui meurent de faim, que dire ?
Le rêve ? L'art de rêver ?
Mais tout cela n'est pas du rêve, ce n'est que conditionnement.
Rêver est une fonction créatrice, vraiment.
Il n'y a pas de création dans la répétition.
Il n'y a pas de création dans le mensonge, la peur, la soumission.
Les rouages du cerveau de l'homme bloqués par la déconnexion du vivant, ce réel inconnu auquel nous ne cessons de fermer la porte.
Pourtant je ne pense pas me tromper si j'ose dire, murmurer à l'unisson de ce qui se communique... ça se débloque !
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A ne pas étouffer
Juste laisser se murmurer
Le coin des lèvres se trousser
Et les rides soleil s’éclairer
Aller tranquille dans ce matin si doux.
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A quoi, à qui ont-ils vendu leur âme ?
Jusqu'à croire qu'âme existe pour de bon
Qu'ils ont devoir de la sauver
En faire une idée, une entité
Et l'ennemi de l'ombre à combattre
Cela vous fait des luttes à n'en plus finir
Dehors, dedans, se battre
Et pour finir tuer.
La pluie s'en fout pas mal
Elle n'arrête plus de laver le sol
Entraînant les terres arables
Dévalant les montagnes
Jusqu'à se jeter dans l'océan
Le teintant d'ocre et de carmin
Et le vent, tient, écoute-le !
Coup de tonnerre d'un orage
Qui se cache dans les lourds plis
D'un ciel si bas qu'il se marie
Avec la terre.
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