Ça paraît insensé et tellement improbable, une espèce se détachant de sa source vive.

Et pourtant, les preuves sont là, qu’il faut se crever les yeux et les tympans pour ne pas entendre ces signes. On n’a jamais vu ça, de génération en génération, se transmettre le poison, vrai on dirait une malédiction !

Et l’on sera encore tenter de se dire, que cela est pour un destin fabuleux !

Lequel ? Va savoir, ce qui peut sorti d’un bouton purulent.

Ceci dit, on trouvera bien, encore, le moyen de se disputer sur les termes, sur la façon de dire ou de taire !

Chercher le sens, dans le non-sens

Chercher la vérité, dans le mensonge

Chercher la liberté, dans l’aliénation.

Mais dieu nous sauvera !

D’ailleurs nous n’avons jamais quitté l’havre de paix

Tout cela n’est qu’un rêve.

Quel cauchemar en vérité !

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Dans l'écoulement silencieux

Du jour et de la nuit

Dans la respiration de la terre

Le sens se dévoile.

En dehors de la cité de l’homme égaré

Être touché par quelque chose d’infiniment essentiel…

Ne plus se reconnaître dans aucune espèce particulière

Marcher et le paysage de lumière se traverse.

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Il n’y a pas d’échec pour celui qui puise

Dans la substance même de la vie

Matière à sa propre transformation

La mort même est lumière.

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Se plaindre ?

Mais de quoi ?

Regrettez sa souffrance c’est la multiplier

Donner existence à ce qui n’en a pas

Et qui déjà n’est plus.

C’est si beau

Cet éternel départ

Si profond

Si dense

Si proche de l’absolu.

Cela soutient le monde

En toutes ces formes éphémères

Rien ne vous oblige

A vous coller à la vitre

Passer à travers…

Voir cette vision agir

La laisser dans la forme de l'instant

Que naturellement elle prend

Sans juger, ni justifier de cette forme, éphémère toujours.

Caresse du bout des doigts

Caresse à la pointe du cœur

Caresse invisible, mais Ô combien audible

Corps d'énergie où se révèle le chant quantique.

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Quoi que tu invites dans ta maison

Cela finira par se présenter conforme à tes attentes.

Mais si tu tiens ta maison claire, ouverte

Paisible

Alors, tout est déjà là…

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On ne pratique pas le lâcher prise

Cela s’invite…

L’orage était là

Plusieurs jours, qu’il revenait à la même heure

Crépitement dans la tête, le cerveau en mille éclairs

Communiquait avec le feu du ciel.

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