• Avoir traversé

    La ravine encombrée de roches

    De végétaux et des immondices

    Que les gens jettent partout.

     

    Grimper, redescendre

    Graffiner cuisses et mollets

    En cet effort naturel

    Atteindre le plus haut point.

     

    Découvrir le plateau

    Il touche le ciel

    Lumière.

     

    La brume descend doucement

    Berce la terre sèche

    L’âme de la petite plaine sourit

    Lumière.

     

    Tu m’as pris la main

    Si doucement, serrée contre ton cœur

    Je l’ai entendu battre, si doucement

    Lumière.

     

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  • L’enfant le sait…

    Qu’il vient se coller, tout contre

    Caresser et être caressé.


    Et puis, le voilà qui court

    Saute à pieds joints dans le ruisseau

    Éclat de rire en éclaboussures.


    En lui le parfum de la grotte.

     

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  • Tous ces efforts

    Pour échapper au malheur

    Chacun ayant son idée du malheur

    Et ils disaient : 

    « C’est le bonheur que nous cherchons ».

     

    Derrière les masques

    La souffrance qui se tait

    Qui s’enchante du mensonge

    Et s’effraie de la vérité.

     

    La joie tranquille, partout

    Espace, éther, énergie…

    Palpable, effaçant la frontière

    Du dedans, du dehors.

     

    Y’avait rien à faire

    Pas même à se laisser glisser...

     

     

    Mots de la petite étoile * Merci

    Le Bonheur..
    Cette bulle qui navigue
    Entre mes yeux et Toi..
    Cette apnee qui irise
    Mes Silences de Toi
    Ce feu au regard de braise
    Qui consume mon Ame
    Ces etoiles sur le ciel
    Qui dessinent nos mains
    Ce soupir qui lie nos Coeurs
    Ce UN qui fleurit..
    Le Bonheur...
    Ange, enlace de plumes delicates
    Cet Instant feerique....

     


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  • Ils préfèrent vivre dans un monde de méfiances, de suppositions, d’interprétations, c’est bien la peur de l’autre, cet inconnu. Et cet autre sera toujours soupçonnable de quelques mauvaises pensées, mauvaises intentions.

    Comme un vieux compte qui ne voudrait pas se régler, et qui fait le vengeur masqué, il empêche toute résolution.

    Leur outil de prédilection est le ressenti-ment. Ils n'écoutent pas, ils sont à l’affût derrière le rideau : « Mais qu’est ce qu’il me veut celui-là ? ». Ils finissent toujours par trouver une réponse. Parmi toutes celles qui se sont présentées, ils ont choisi la plus négative. Bien sûr, ils ne feront rien pour vérifier la validité de leur version, préférant se terrer avec elle. S'enfermer avec sa propre souffrance, la confrontant à d’autres soupçonneux, et ça fait des disputes, des insultes, du mépris, toujours plus.

     Que les corps trouvent la détente, s’ouvrent un instant… Voir, c’est être sauvé.

     

    Nous connaissons tous cela.

     


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  • Tant de conditionnements à croire que le changement viendra des politiques, des philosophies, des spécialistes, tous, hommes et femmes de pouvoir. Le mensonge remonte aux origines de la cité, qui prétend décharger l’individu de la nécessité à vivre pleinement sa vie.

    Promesses de sécurité, promesses de lendemains qui chantent, de richesses à partager, de chemins tout tracés qui nous conduiraient d’ici, à là-bas, terres promises, paradis célestes, mensonge contre l'essence du vivant qui est naissance et mort.

    C’est bien ce conditionnement que nous pouvons voir à l’œuvre, conditionnement à penser la vie sous la dictée des savoirs érigés en croyances, exploitant la peur de ne pas être à la hauteur.

     

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  • On voit mieux la paille dans l’œil de son voisin que …

     

    Il en est ainsi, jusqu’au moment de...

    Plonger

    Dans le bleu de ces yeux

    Je ne parle pas de la couleur

    De la lumière, tous les yeux sont bleus.

     

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  • C’est étonnant, me disait-elle, comment la beauté, cette vibration qui caresse les entrailles, comment ce vivant qui accouche de lui-même à chaque instant, comment en nos esprits cela est si petit, insipide, laborieux, en même temps que tellement arrogant.

     

    Elle n’était pas en colère, ni triste, tranquille, elle faisait un constat

    Comme si en elle, il y avait deux regards, deux spectacles

    Elle souriait, souriait, à qui ?

    Lorsqu’elle tourna son visage, je vis les deux mondes et son sourire.

     

    Invisible et tellement présente

    Trait d’union improbable

    Insolence silencieuse

    Rire moqueur

    Insaisissable

     

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